Alors que les Africains s’attendaient à l’élection d’un de leurs à la tête de l’église catholique, c’est plutôt une nouvelle déception qu’ils ont enregistrée. L’utopie africaine demeure une habitude.
L’Afrique qui, en 2023, abritait 281 millions des fidèles catholiques, un nombre qui ne cesse de croître, s’est récemment mobilisée pour accompagner dans la prière, ses 17 cardinaux électeurs éligibles au conclave dont les travaux ont pris fin au Vatican, le 8 mai 2025 pour le remplacement du Pape François, d’origine argentine, décédé le 21 avril 2025.
Le continent noir, dont la foi catholique croît au jour le jour, s’apprêtait à accueillir un nouveau souverain pontife parmi ses fils les plus cités dans les critères, à savoir le Congolais Fridolin Ambongo, le Ghanéen Peter Turkson et le Guinéen Robert Sarah. En fin de compte, c’est l’Américain Robert Francis Prévost qui a été élu et porté au Saint-Siège sous le nom de Léon XIV.
Déception ou plutôt découragement, mais en tout cas, pas une surprise. C’est depuis plusieurs siècles que les Africains observent ce qui serait perçu comme une marginalisation, une sorte de racisme poli au sein de l’église la plus répandue chez eux !
Selon l’histoire du Vatican, seuls trois Africains ont déjà occupé le trône de Saint-Pierre entre les années 484 et 519. Il y a donc plusieurs siècles. Ils étaient tous d’Afrique du Nord. Noirs ou pas, les experts ont des difficultés de confirmer leur race.
Jean Noel Ba-Mweze
Rédaction : +243844353561
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